Par rapport à un projet en neuf, tout est souvent un peu plus compliqué ! A commencer par l’implantation, sur un terrain souvent réduit et contraint, et la conception générale, qui doit recombiner l’esthétique et la fonctionnalité de la maison existante à une construction nouvelle. La jonction physique au bâtiment existant est souvent un point crucial : les fondations neuves de l’extension, qui vont forcément un peu se mettre en place dans les années qui vont suivre, doivent pouvoir le faire sans affecter la jonction et l’étanchéité entre les deux bâtiments. La relative souplesse du bois est pour cela souvent un gros avantage en conception.

Autre gros avantage de l’ossature bois : les extensions sont souvent de taille relativement compactes, et doivent donc être à la fois performantes thermiquement et conçues avec des murs peu épais. Les techniques d’ossature bois permettent d’avoir un mur isolant sur toute son épaisseur, et donc bien moins épais qu’un mur maçonné à résistance thermique équivalente.

Tout le jeu, pour les architectes puis pour nous les bâtisseurs, consiste à trouver le meilleur équilibre entre performance thermique optimale, surface et usages pertinents, apports solaires y compris pour chauffer le reste de la maison, et dessin cohérent.